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SERVICE PUBLIC

Le pilotage maritime est service public délégué par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie au Syndicat Professionnel des Pilotes Maritimes de Nouvelle-Calédonie dans les limites de la mer territoriale définie par le décret n° 2002-827.

Créée le 16 juin 1866, ce qui en fait une « Vieille Dame », la station de pilotage de Nouvelle-Calédonie est affiliée à la Fédération Française des Pilotes Maritimes ( FFPM), dont le siège est à Paris.

Le pilotage maritime en Nouvelle-Calédonie est réglementé par l’arrêté n° 10-2006/AM de M. le Haut Commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.

Les tarifs de pilotage maritime en Nouvelle-Calédonie sont fixés par l’arrêté n° 2003-401/ GNC du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

La zone de pilotage obligatoire, l’une des plus importantes sous pavillon Français, couvre la totalité du lagon de la Nouvelle-Calédonie. Une partie de ce lagon a été classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO le 7 juillet 2008.
D’une longueur totale avoisinant les 1500 kilomètres, le lagon néo-calédonien constitue la deuxième plus grande barrière coralienne continue du monde après celle de l’Australie. La zone reconnue par l’UNESCO se répartit en six sites totalisant quelques 15.000 km², sur les 23.000 km² de la zone totale. Ces six espaces marins représentent la diversité principale des récifs coralliens et des écosystèmes associés de l’archipel français de Nouvelle-Calédonie.
Ce classement induit des obligations particulières de la part de l’Etat et de la Nouvelle-Calédonie.

Pour assurer la satisfaction des capitaines de navires et des parties concernées, un système de gestion de la qualité, conforme à la norme ISO 9001-2000 a été mis en place en 1996 par la FFPM, et est certifié par le Lloyd’s Register Quality Assurance ( LRQA ).

LES PILOTES

Les pilotes, assistant les capitaines de navires engagés dans ces eaux, sont l’un des maillons essentiels de la longue chaîne assurant la protection des personnes, de l’environnement et des biens dans la mer territoriale de la Nouvelle-Calédonie :

– Ils assurent, sur les routes approuvées et dans les ports et rades de la Nouvelle-Calédonie, la conduite et la manœuvre des navires astreints à l’obligation de pilotage.
– Ils participent à l’élaboration de la réglementation locale de la navigation maritime sous l’autorité de l’Action de l’Etat en mer. (AEM).
– Ils participent à la définition des routes maritimes approuvées dans le lagon, en étroite collaboration avec le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine, (SHOM), et son antenne néo-calédonienne, la Mission Océanographique du Pacifique, ( MOP.)
– Ils ont un devoir de signalement des infractions dont ils pourraient être témoins et qui seraient commises à l’encontre de l’environnement et des infrastructures portuaires.
– Ils ont un devoir de signalement des navires ne répondant pas aux normes des conventions internationales.
– Ils ont un devoir de signalement des aléas pouvant porter atteinte à la sécurité de la vie humaine en mer ou pouvant entraver la navigation maritime.
– Ils sont les premiers à monter à bord des navires arrivants de l’étranger, et ont une responsabilité particulière dans l’information des autorités médicales de la Nouvelle-Calédonie pour la prévention des pandémies.
– Ils sont assermentés auprès du Tribunal de Nouméa.

La Nouvelle-Calédonie, notamment la Grande Terre, a la particularité d’être complètement entourée par un lagon, seules quelques passes rendent son accès possible aux navires venant de l’étranger. La navigation maritime y est délicate car une bonne connaissance de la topologie des fonds sous-marins est indispensable. Tous les bateaux de commerces de plus de 60 m voulant accoster en Nouvelle-Calédonie doivent impérativement faire appel aux services des pilotes maritimes de Nouvelle-Calédonie, qui pilotent eux-mêmes les portes-containers, les minéraliers et les bateaux de croisières, depuis les passes autorisées jusqu’à leur port d’accostage à leur arrivée, et dans le sens contraire à leur départ. Ainsi la sécurité et la protection de notre lagon contre les accidents maritimes est garantie. Entre Terre et Mer les suit dans leurs missions essentielles à la vie économique du pays.

La station de pilotage

HISTORIQUE

La découverte de bois de Santal à l’ILE DES PINS en 1840 a contribué à accroitre l’interêt porté à la Nouvelle-Calédonie par les négociants. C’est pour ce commerce que se met en place un trafic de navires ainsi que des comptoirs australiens et britanniques le long de la côte EST et dans les ILES LOYAUTE.
John OLIVER, capitaine anglais du navire SPECK, est le premier pilote commissioné par Le capitaine TARDY DE MONTRAVEL au nom du Gouvernement français, le 03 mai 1854. A sa mort, le capitaine OLIVER est enterré à l’îlot CASY, en baie de PRONY, où sa tombe est encore visible de nos jours. James PADDON, un capitaine santalier pilota également des navires français qui venaient pour la première fois à PORT DE FRANCE (Nouméa).

Le 01 novembre 1856, le Gouverneur DU BOUZET crée la première station de pilotage à l’ILE DES PINS. Un décret du 30 mai 1859 fixe les règles du pilotage en créant 3 stations différentes : l’une à l’ILE DES PINS, la deuxième dans le canal de WOODIN (Baie des pilotes) et la dernière à PORT DE FRANCE.
Au fur et à mesure des années, le pilotage s’organise de mieux en mieux et une station de pilotage principale est établie sur l’îlot AMEDEE possèdant un phare métallique fabriqué en France aux ateliers RIGOLET des BUTTES CHAUMONT à PARIS sur ordre de NAPOLEON III et érigé en 1865. Une chaloupe de pilotage faisait alors un va et vient entre la passe de MATO et la passe de DUMBEA servant les navires qui se présentent. Le pilote guidait le navire par la Passe de BOULARI jusquà une position située à un mille nautique au nord du Phare où un deuxième pilote prenait en charge le navire jusqu’à PORT DE FRANCE. La chaloupe et les pilotes d’astreintes restaient pendant un mois au phare.

Le 31 décembre 1887, le pilotage de Nouvelle-Calédonie est privatisé. Le 09 septembre 1909, le pilotage est rendu obligatoire à bord de tous les navires long-courriers. Le 02 décembre 1936, un décret remania en profondeur le règlement du pilotage instituant le principe de Syndicat Professionnel des Pilotes Maritmes.
A Nouméa, les premiers bâtiments du pilotage virent le jour au quai des VOLONTAIRES et c’est en 1974 que le Syndicat s’installa dans les bureaux de la baie de la MOSELLE appartenant au PORT AUTONOME.  Ces derniers sont détruits en 2007 pour laisser place à une construction neuve livrée aux pilotes en 2009. Durant cette période transitoire, la station de pilotage est déplacée dans les Docks de l’ex-IFREMER situés sur les mêmes quais.

Aujourd’hui le Pilotage en Nouvelle-Calédonie, c’est une dizaine de pilotes, autant de membres d’équipage et de personnels à terre, 4 pilotines, des bureaux et un atelier basé à la baie de la Moselle. Les bâtiments actuels du pilotage ont commencé à être construits en juin 2008 pour être livré en 2009 sur l’emplacement de l’ancienne station de pilotage qui a été rasée pour l’occasion.

3000

OPERATIONS DE PILOTAGE PAR AN

14

PILOTES BREVETÉS

22

PORTS & RADES TOUT AUTOUR DU TERRITOIRE

24 H / 24

7 JOURS /7

10 POINTS PRECIS

Engagement qualité

En adoptant la norme ISO 9001-2000 comme moyen de leur politique qualité, les pilotes affirment leur volonté de renforcer l’image de marque du pilotage par l’amélioration permanente de la qualité de leur service, de la satisfaction de leurs clients et de la protection de l’environnement.
Voir ces 10 engagements qualité