SIMULATEUR

SIMULATEUR DE MANOEUVRE DE NANTES

Equipement devenu incontournable pour la formation et l’entrainement des pilotes maritimes dans le monde entier, la Nouvelle-Calédonie a fait le choix, pour s’équiper, du partenariat avec une quinzaine de stations de pilotages métropolitaines et d’Outre-mer comprenant les stations de : l’Adour (Bayonne), Brest, Concarneau, Guadeloupe, Guyane, la Loire, Lorient, la Martinique, Mayotte, l’Odet, Port la Nouvelle, Port-Vendres, La Rochelle-Charente, des Sables d’Olonne, Saint-Malo, Sète, Te Ara Tai (Tahiti).

Ces stations de pilotage ont mutualisées leurs moyens afin de disposer d’un équipement de dernière génération installé à Nantes et inauguré en octobre 2009.

S’étalant sur 300 m², le simulateur se présente comme un vaste poste de pilotage, équipé comme dans la réalité. Cette plateforme panoramique fait face à un écran circulaire, qui va reproduire fidèlement l’environnement souhaité avec une vision à plus de 180 degrés. Météo, courantologie, marnage, configuration de tel ou tel port, conduite d’un porte-conteneurs ou d’un vraquier… La machine reproduit, ainsi, à peu près tous les environnements et types de navires que les pilotes vont être amenés à servir dans des lieux parfois très différents.

Tout au long de l’année, les 15 stations, qui emploient 93 pilotes, se serviront de ce nouvel outil, qui complètera leurs moyens. Ce simulateur va permettre une amélioration de la formation initiale et continue, spécialement au niveau du facteur humain. Nous pouvons, ainsi, analyser le comportement des gens en passerelle, face à différentes situations, qu’il s’agisse de scénarii standards ou de scénarii plus compliqués. A l’issue de chaque cession, on débriefe et on travaille ensemble sur l’amélioration du comportement et de la perception. Tout cela, on ne peut pas le faire sur un vrai bateau. En effet, avec le simulateur, on peut se permettre de petites erreurs qui n’auront, évidemment, aucune conséquence grave. Or, «on apprend beaucoup de ses erreurs», explique Frédéric Quiniou, président du Syndicat des Pilotes du Simulateur de l’Atlantique (SPSA).

Simulateur de manœuvre de Port-Revel

Les pilotes calédoniens participent également au programme de formation de Port Revel qui utilise des maquettes de navires (copie conforme des navires réels réduits à l’échelle) évoluant sur un plan d’eau. Le but recherché ici n’est pas de se retrouver dans son environnement habituel mais de tester des manœuvres d’urgence ou de s’entrainer sur des types de navires particuliers (propulsions azimutales).